Le Bon Marché loue des vêtements de luxe avec Armarium
Jusqu’au 22 avril, il est possible de louer au Bon Marché Rive Gauche des vêtements de grandes griffes de luxe telles que Balmain, Paco Rabanne ou Haider Ackermann. Le grand magasin parisien, qui appartient au groupe LVMH, s’est associé pour cette initiative à la plateforme américaine de location de vêtements Armarium. Animé par des stylistes et des influenceuses, l’espace de 45 mètres carrés dédié au partenariat propose aussi aux clientes d’assister à un défilé de mode en réalité virtuelle. Et elles peuvent également recevoir des conseils de mode prodigués par… un robot. « Notre but est d’offrir une nouvelle expérience, laissant la part belle aux nouvelles technologies et aux services qu’elles permettent de mettre en place », explique Trisha Gregory, cofondatrice d’Armarium.
Des scénarios de rupture des modes de consommation
Une femme sur trois serait aujourd’hui prête à basculer vers la location de vêtements, selon une étude menée par la startup française de location de vêtements Panoply. « Peut-être parce que 70 % des femmes ont déjà acheté des habits qu’elles n’ont jamais porté ! », précisent Ingrid Brochard et Emmanuelle Brizay, cofondatrices de Panoply, au magazine Challenges. Signe que la location de vêtements a le vent en poupe, Panoply a l’an dernier ouvert un espace dédié aux Galeries Lafayette du boulevard Haussmann. Et le groupe de luxe Kering envisage de s’y mettre aussi : « Nous travaillons sur des scénarios de rupture [et] nous regardons les modèles de ‘souscription’ », déclarait l’an dernier son PDG François-Henri Pinault.
Nous avons détaillé ces évolutions radicales des modes de consommation dans notre dossier « La révolution des business models ».
Repéré sur : FashionNetwork
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La carte de fidélité d’un Super U dynamise les commerces de proximité
La carte de fidélité n’en finit pas de changer : d’un côté, elle tend à se dématérialiser (voir notre Tendance « Fidélité : le mobile bouleverse enfin les cartes ! »), de l’autre, elle peut aussi servir à booster les commerces de proximité, comme le démontre l’initiative originale du Super U de Craponne-sur-Arzon en Haute-Loire. Associé au Groupement d’initiatives locales (GIL), le dirigeant de ce supermarché, Stéphane Épiard, a en effet eu l’idée d’étendre les avantages de la carte de fidélité de son supermarché à la plupart des commerçants de la commune de 2 000 habitants.
En centre-ville, le drive piéton grandit et séduit les millennials
Alors que le parc de drives classiques en France, soit 4 750 points de retrait, connaît un ralentissement de sa croissance, les drives piéton pourraient prendre le relais, en particulier dans les agglomérations. Leur nombre a en effet été multiplié par quatre depuis la fin du premier semestre 2018 selon le site Linéaires, qui en dénombre 111 à ce jour : 42 pour Carrefour, 22 chez Auchan, 18 pour Intermarché, 16 chez Cora et 13 pour Leclerc, qui s’apprête à les renommer « Leclerc Relais ».
