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Livraison de courses : les dark stores sortent de l’ombre
Livrer les courses en moins de 10 ou 15 minutes après la commande. La promesse semble folle et pourtant il y a aujourd’hui à Paris un embouteillage de startups qui veulent occuper ce créneau. Gorillas, Flink, Cajoo, Dija, Kol, Frichti ou encore depuis peu Getir. Ce marché a pris le nom de « quick commerce ». Pour tenir leur engagement de livrer en 10 minutes, ces entreprises ont entrepris de mailler les grandes villes européennes de « dark stores », des petits entrepôts fermés au public qui proposent un catalogue resserré d’environ 1 200 références produits. « Sonner et livrer chez le consommateur prend une à deux minutes. Donc, nous devons préparer la commande en deux minutes et être à sept minutes de chez lui », explique au journal Les Échos le PDG de Getir, Nazim Salur. À elle seule, cette entreprise turque prévoit d’ouvrir une centaine de dark stores en France. « Nous sommes plus rapides que le consommateur, même si vous avez un supermarché en bas de chez vous », lance le PDG. Autre exemple : le français Frichti, qui a démarré son activité dans la livraison de repas avant de se reconvertir dans le quick commerce, dispose de 18 dark stores sur Paris.
« La politique de la terre brûlée »
Le prix de ces courses livrées en express ? Les tarifs sont alignés sur le commerce de proximité, avec des coûts de l’ordre de 2 euros par commande, résume le journal Les Échos. Ce qui serait loin de permettre la rentabilité. « La boîte qui vous dit qu’elle est profitable vous ment, souligne Yacine Ghalim, un investisseur sur ce marché. Actuellement, c’est la politique de la terre brûlée, ce qui compte c’est de gagner des parts de marché. Sans être très bien capitalisé, impossible de suivre. » Depuis le début de l’année, 2 milliards d’euros ont été levés sur ce secteur. Getir est valorisée 6,3 milliards d’euros, de quoi tenir en attendant que le secteur se structure et se concentre autour de quelques grands acteurs. Mais se pose la question de la taille du marché. En dehors des périodes de confinement, suffisamment de consommateurs sont-ils vraiment prêts à payer pour se faire livrer en moins de 10 minutes ?
Repéré sur : Les Échos
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Decathlon inaugure son premier magasin éphémère dédié aux sports d’été
« Decathlon a une règle, c’est d’être là où on a besoin de nous, avec l’ambition de rendre le sport accessible au plus grand nombre », nous confiait dans une interview Valentin Matura, alors directeur du magasin de Lyon-Confluence et aujourd’hui Concept & CX Leader de l’enseigne en Italie. La dernière inauguration d’un magasin Decathlon en fait la démonstration : une boutique éphémère de 150 mètres carrés, implantée dans le centre commercial « Les Passages » à Boulogne-Billancourt. Si l’équipementier sportif a déjà lancé des pop-up stores, notamment chez Auchan et Franprix, c’est la première fois qu’il déploie un magasin éphémère en centre-ville.
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La nouvelle appli de Decathlon se pose en concurrent de Netflix
Trouver facilement les meilleures sorties nature autour de soi. C’est ce que propose l’application Decathlon Outdoor que vient de lancer l’enseigne. Elle référence pour l’instant plus de 5 000 randonnées. Le parcours idéal se trouve en fonction du niveau de difficulté mais aussi de la thématique pour des sorties Panorama, Faune, Sport, Zen, Food, etc. « Le maître-mot, c’est l’accessibilité. Notre but, c’est de créer le déclic, d’accompagner et de mettre les gens dehors, explique à GEO.fr César Bygodt, responsable communication de Decathlon. L’idée, plutôt que de rester devant son écran, c’est de lâcher son téléphone et de passer du temps à l’extérieur. » « L’application prend comme concurrent Netflix, lance même Nathalie Beugé, product marketing manager de Decathlon Outdoor. La plateforme rend la nature plus attrayante que les écrans. Notre technologie est positive car c’est le temps passé dehors par les utilisateurs qui nous anime, pas celui passé sur notre application. »
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Google ouvre à New York son premier magasin
Le géant californien va inaugurer d’ici l’été son premier « Google Store » dans le quartier de Chelsea à New York. Les clients pourront y acheter « une grande sélection de produits fabriqués par Google, qui vont des téléphones Pixel aux produits Nest, des appareils Fitbit aux Pixelbook et bien d’autres encore », indique le vice-président de Google, Jason Rosenthal. Ces produits seront aussi disponibles en click and collect. Sur place, des « experts » aideront les clients « à tirer le meilleur parti de leur appareil », leur donnant des conseils d’utilisation et proposant de réparer écrans fissurés et matériels abîmés. Des ateliers seront aussi organisés toute l’année. « Un fonctionnement qui rappelle celui des Apple stores », relève le journal Les Échos.