
Le retail s’empare du commerce vocal, en particulier dans l’alimentaire
Le commerce vocal a été l’un des sujets les plus commentés lors du Retail’s Big Show qui s’est tenu à New York du 14 au 16 janvier. Ni Google ni Amazon n’étaient présents lors du salon, mais ce sont pourtant bien leurs assistants vocaux Google Home et Alexa qui ont créé le buzz. Et pour cause : plus de 35 millions d’Américains utiliseraient au moins une fois par mois une enceinte connectée, selon eMarketer, et 44 % d’entre eux s’en sont déjà servis pour acheter un produit de vive voix, selon un rapport d’Internet Retailer et Toluna. Et une étude récente de Capgemini précise que « les achats réalisés via des assistants vocaux représentent actuellement 3 % du volume total des dépenses de leurs utilisateurs, mais ce chiffre devrait s’élever à 18 % dans les trois prochaines années, réduisant ainsi la part des dépenses réalisées en magasins physiques (45 %) et sur les sites web (37 %) ».

Franprix augmente le trafic en magasin en personnalisant ses pubs mobiles
Après avoir lancé l’an dernier une appli mobile qui permet de faire ses courses avec son smartphone et de se faire livrer en moins d’une heure, Franprix a mis en place une solution de data marketing afin de personnaliser plus finement ses publicités sur mobile et augmenter son trafic en magasin. « Le web-to-store est une évidence pour Franprix, car c’est un business de flux, explique François-Xavier Germain, directeur marketing du distributeur, dans un article sur le site Linéaires. En tant qu’enseigne de proximité, on doit capter le client au moment où son besoin s’exprime. On ne peut pas le faire avec des prospectus. »


Les Français se méfient de la déshumanisation dans le retail
Digitalisation des enseignes, magasins sans personnel de vente, rapprochements entre pure players et distributeurs traditionnels : le retail est en train de vivre un grand chambardement qui bouleverse les habitudes de consommation. Mais qu’en pensent vraiment les Français ? Selon un sondage récent d’OpinionWay réalisé pour Dolmen Technologies, une plateforme de marketing client, ils se montrent très critiques sur la tendance à la déshumanisation du commerce moderne. Ainsi, 71 % d’entre eux déclarent qu’ils ne feraient pas leurs courses dans un magasin sans vendeur, surtout à cause de l’absence de contact humain (51 %), mais aussi par manque de confiance dans la fiabilité des technologies utilisées ou simplement pour ne pas changer leurs habitudes.




En optant pour WeChat Pay, les Galeries Lafayette choient les touristes chinois
Le groupe Galeries Lafayette a annoncé le 8 novembre qu’il était le premier commerçant en France à proposer le système de paiement mobile chinois WeChat Pay. Après avoir dévoilé en début d’année un espace de 2 500 mètres carrés dédié à sa clientèle chinoise au sein de son magasin phare parisien (incluant du personnel parlant chinois, une signalétique en mandarin et un service de détaxe simplifié), le groupe poursuit ainsi sa stratégie pour choyer ces touristes asiatiques, qui représentent environ 25 % de son chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros, selon LSA.



