le Collectif de la fleur française plaide pour des bouquets locaux et de saison

Saint-Valentin : le Collectif de la fleur française plaide pour des bouquets locaux et de saison

13/02/2023

« On offre souvent des roses rouges à la Saint-Valentin, alors que la saison des roses commence en mai, s’indigne dans Le Télégramme Estelle Fritz, fleuriste à Guidel (Morbihan). À la place, offrons des fleurs du moment : tulipes, anémones, renoncules… » Estelle Fritz est membre du Collectif de la fleur française, qui prône une consommation de fleurs locales, de saison, cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement. Et pour cause : près de 9 fleurs sur 10 vendues en France sont importées, précise Le Télégramme, ajoutant que « souvent cultivées sous serres chauffées, éclairées jour et nuit, elles parcourent parfois des dizaines de milliers de kilomètres, en conteneurs frigorifiques, depuis des pays exportateurs tels l’Équateur, le Kenya ou l’Éthiopie ». Avec à la clé un piètre bilan carbone, sans compter qu’il faut jusqu’à 30 litres d’eau pour produire un seul bouton de rose, selon Novethic.

un enjeu urgent pour une majorité de Français

Consommer moins et mieux : un enjeu urgent pour une majorité de Français

30/01/2023

Face à l’urgence climatique, les Français ont pris conscience de la nécessité de changer leur mode de vie, en particulier la façon dont ils consomment, selon une étude récente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Plus de 8 Français sur 10 (83 %) souhaitent en effet « vivre dans une société où la consommation prend moins de place ». Un changement que nombre d’entre eux ont déjà acté dans leur quotidien puisque 53 % déclarent « consommer moins », 49 % affirment limiter leurs achats de produits neufs, 42 % privilégient la seconde main ou l’occasion, et 24 % préfèrent louer plutôt qu’acheter.

En Belgique, Decathlon répare les vêtements et les sacs de ses clients

En Belgique, Decathlon répare les vêtements et les sacs de ses clients

09/01/2023

Decathlon poursuit sa transformation vers un business model plus soutenable. Pour trouver des alternatives à la seule vente de produits neufs, la Belgique fait figure de terre d’innovations. L’enseigne y expérimente déjà le principe d’un abonnement à la Netflix, permettant d’utiliser tous les produits ou presque d’un magasin sans avoir à les acheter. Son nouveau projet : la mise en place dans les 35 magasins du pays d’un service de réparation de vêtements et de sacs. « Notre pays compte de moins en moins d’ateliers de couture ou de services de réparation des vêtements. Lorsque leurs t-shirts, pantalons ou manteaux présentent un petit accro ou un problème de fermeture, de nombreux Belges les jettent à la poubelle et en achètent de nouveaux, pointe Bohdan Lamon, Project Leader Repairability de Decathlon Belgique. Notre nouveau service de réparation offre une solution pour changer ces habitudes de consommation. Chaque vêtement ou sac que nous réparerons permettra d’éviter de devoir en acheter un nouveau. »

Quand le commerce facilite l’inclusion des personnes handicapées

Quand le commerce facilite l’inclusion des personnes handicapées

30/12/2022

#Bestof2022. L’actualité n’a pas toujours été très heureuse cette année. Dans notre tendance « Marques et inclusion : découvrez des initiatives qui font du bien ! », nous sommes allés chercher des bonnes nouvelles du côté des entreprises et de leur stratégie d’inclusion. L’occasion de nous intéresser aux Cafés joyeux, en photo ci-dessus. Ils fleurissent en France autour d’un projet solidaire : former et employer des personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles cognitifs comme l’autisme. Le premier de ces établissements a ouvert à Rennes en 2017 et on les trouve aussi aujourd’hui à Paris (avec 3 implantations), Bordeaux, Lille, Lyon… Et même à Lisbonne au Portugal. Les Cafés joyeux emploient 85 salariés, dont 70 % sont handicapés, et visent les 150 collaborateurs d’ici fin 2023.