
RSE : nouvelle entreprise à mission, Aigle dévoile sa raison d’être
Le statut d’entreprise à mission a le vent en poupe. Fin 2020, l’Observatoire des sociétés à mission en dénombrait 88. À peine deux mois plus tard, fin février, elles sont 106 à être référencées. Parmi celles-ci, Aigle, marque iconique du Made in France depuis 1853. Dans le cadre de ce nouveau statut, la marque a dévoilé sa raison d’être : « Permettre à chacun de vivre pleinement des expériences sans laisser d’autres empreintes que celles de ses pas ». Pour Sandrine Conseiller, CEO de Aigle : « Devenir une entreprise à mission est un choix. Rien ne nous l’impose. Ce changement a donc d’autant plus de force. Il s’inscrit dans notre ADN de pionnier, d’innovateur et pérennise à long terme le modèle de production respectueux de l’environnement mis en place par les équipes Aigle. »
Des ateliers de réparation dans les magasins
Le changement de statut vient renforcer le programme RSE de Aigle. Baptisé Aigle Positive Impact, il prévoit notamment d’atteindre 50 % de pièces écoconçues en 2022, ainsi que la mise en place d’ateliers de réparation dans ses magasins, d’un site de vêtements de second main Second Souffle et le déploiement de box de collecte de vêtements pour promouvoir l’économie circulaire.
Repéré sur : L’ADN
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Un collectif de marques prend 12 engagements pour une mode plus responsable
À l’issue d’une consultation citoyenne organisée avec l’association Paris Good Fashion, un collectif d’enseignes de la mode – incluant les Galeries Lafayette, Etam, Éram, Petit Bateau, et La Redoute – a pris 12 engagements afin de réduire l’impact écologique du secteur. Plus de 100 000 personnes ont participé en septembre dernier à la consultation via le site Make.org, ce qui a permis de mieux cerner leurs attentes en termes d’actions à mener pour une mode plus responsable. En priorité la seconde main (citée par 25 % des sondés), mais aussi le recyclage, la réduction des emballages, les procédés de fabrication et le soutien aux filières textiles françaises. « Quand on met ensemble des gens qui veulent avancer, on arrive à des solutions concrètes et on évite le ‘green bashing’ », explique aux Échos Sylvie Bénard, présidente de Paris Good Fashion, dont l’ambition est de faire de Paris la capitale d’une mode plus responsable avant les Jeux Olympiques de 2024.


Trëmma, le bon coin d’Emmaüs pour financer des projets solidaires
Chaque semaine ou presque, une nouvelle enseigne lance un site dédié à la seconde main, qui s’ajoute aux multiples plateformes de vente en ligne entre particuliers. Une tendance louable, mais qui a son revers : « Ces sites ont, malgré eux peut-être, fait du mal aux dons que les gens faisaient traditionnellement à Emmaüs depuis 70 ans », explique Maud Sarda, directrice et cofondatrice de Label Emmaüs, le site de vente en ligne du mouvement fondé par l’abbé Pierre. Pour y remédier, Emmaüs vient de dévoiler Trëmma, sa propre plateforme de seconde main. Trëmma fonctionne en tout point comme Vinted ou Leboncoin, à une exception près : la vente d’un produit se transforme en don. Le vendeur reverse en effet l’intégralité du montant perçu à l’initiative solidaire de son choix parmi celles qu’Emmaüs a sélectionnées, dont une « ferme de réinsertion » près de Bayonne, une « ressourcerie » dans le Puy-de-Dôme et un « atelier d’accompagnement numérique » à Toulouse.