D’après un rapport récent de la DGCCRF, un tiers des avis postés en ligne serait frauduleux, un constat alarmant dans la mesure où, selon l’édition 2018 du Baromètre PagesJaunes, 77 % des internautes s’inspirent des commentaires publiés par les clients sur les produits ou services qu’ils envisagent d’acheter. D’où l’importance du décret relatif aux avis en ligne qui impose depuis le 1er janvier 2018 aux sites d’e-commerce de préciser la date de publication des avis et ses mises à jour, la date de l’expérience de consommation, l’existence ou non d’une procédure de contrôle et de certification tierce.

À l’heure de Snapchat, d’Instagram et du smartphone tout-puissant, des démarches innovantes se multiplient pour venir à la rencontre des clients… en camion ! Amazon revisite notamment les techniques de vente des camelots, en version connectée. Et Toyota imagine des cabines d’essayage autonomes, qui se déplaceront jusqu’au domicile des clients. En voiture !

L’opération est une première, à la fois pour Snapchat, qui voulait tester son potentiel en e-commerce, et pour Nike, en quête de nouvelles expériences de vente pour séduire les millennials. Ensemble, ils ont organisé une vente éclair de baskets le 18 février dernier. Avec un succès inouï : tous les modèles proposés ont été écoulés en 23 minutes ! Il ne s’agissait, certes, pas de n’importe quelles baskets, mais de Air Jordan III « Tinker », des sneakers très attendus qui ne seront officiellement commercialisés qu’à partir du 24 mars.

De petites marques nées sur Internet jouent entièrement cartes sur table, allant jusqu’à dévoiler la composition de leurs coûts de production.

Nouveau PDG d’Ikea, nommé en mai 2017, Jesper Brodin réfléchit à de nouveaux business models pour son groupe. Lors du forum économique de Davos, fin janvier 2018, il a dit vouloir tester des « solutions radicales », notamment des offres de location de meubles. Objectif : répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, à la fois moins attirés par la possession et soucieux de l’impact écologique de leurs achats. « Les niveaux d’intérêt varient d’une ville à l’autre, a-t-il développé. À Londres, par exemple, de nombreux individus ne sont que de passage. Ils ne cherchent pas à construire un foyer. La location serait donc ici une solution intéressante. » Pour le PDG d’Ikea, « si les dernières décennies ont été celles de la consommation de masse, nous entrons maintenant dans l’ère de l’économie circulaire ».

Si l’étiquette électronique de gondoles a depuis longtemps remplacé la version papier dans les enseignes de la grande distribution, facilitant ainsi la mise à jour des prix et minimisant les erreurs, elle n’a guère évolué ces dernières années. Mais 2018 devrait lui apporter son lot d’innovations : le géant américain Kroger, numéro deux de la grande distribution aux États-Unis (derrière Walmart) qui compte 2 800 supermarchés, vient d’annoncer le lancement de Kroger Edge dans 200 de ses magasins. Précisant bien sûr le prix des produits, Kroger Edge, qui se présente sous la forme d’un écran haut de quelques centimètres et qui court tout le long d’un rayon, ajoutera des informations nutritionnelles et pourra aussi afficher des vidéos, pour de la publicité ou des promotions, par exemple. 

Ces différents termes, parfois considérés à tort comme des synonymes, marquent en fait des étapes dans les stratégies de distribution. Petit lexique.

Alibaba et JD.com, deux géants chinois du e-commerce, déploient des milliers de magasins connectés proposant de nouvelles expériences d’achat. C’est le concept du « New Retail » défendu par le fondateur d’Alibaba, et qui attire des enseignes comme Auchan.

Abolir les frontières entre commerce online et offline pour une expérience sans couture : c’est le Graal de toutes les marques, aiguillonnées par leurs clients qui ne veulent plus choisir entre URL et IRL (In Real Life). Mais ce commerce « sans canal » implique de relever des défis d’envergure…