

La Redoute réconcilie digital et physique avec ses magasins d’ameublement
Les internautes vont bientôt pouvoir visiter de chez eux les magasins La Redoute Intérieurs consacrés à la décoration et à l’ameublement de la maison. « La visite virtuelle va arriver en mars. Elle permet d’avoir une balade, une visite virtuelle dans le magasin. C’est quelque chose que l’on a fait au Portugal et en Suisse. Le client peut cliquer sur les produits pour les retrouver en fiches produits, directement sur le site », décrit Sandrine Guichard, Home & Decoration, retail & BtoB director chez La Redoute. Citée par La Revue du Digital suite à un événement du Hub Institute, elle poursuit : « C’est une expérience assez immersive. On aura vraiment le lien entre le magasin et le site web avec la consultation des fiches produits. De manière générale, tout ce qui est 3D va prendre une place très importante dans l’univers du meuble dans les années à venir. » Un premier site permet d’ores et déjà d’expérimenter cette visite virtuelle.

Brink’s lance un service pour régler ses achats sur Internet en espèces
Alors que les Français privilégient les paiements sans contact plutôt qu’en liquide par peur de contracter le Covid-19, le convoyeur de fonds Brink’s vient de dévoiler un service étonnant qui s’inscrit à contre-courant. Baptisé « Point Cash », il permet à tout acheteur en ligne de payer ses achats en espèces, une première en France. Concrètement, au moment de finaliser son achat sur Internet, l’internaute choisit l’option « Point Cash Services » comme moyen de paiement au lieu d’une carte bancaire. Il sélectionne ensuite un des buralistes partenaires qui se trouve à proximité, puis il reçoit par email un code-barres. « Il suffit de le présenter avec votre carte d’identité au buraliste, vous payez en espèces ce que vous devez, et votre achat est réalisé », explique Patrick Lagarde, PDG de Brink’s France.

Avec Mobilize, Renault met le turbo sur les services et les nouvelles mobilités
En dévoilant son plan stratégique « Renaulution » le 14 janvier dernier, Renault a littéralement changé de métier : de constructeur automobile, il est devenu fournisseur de mobilités. Sa nouvelle filiale « Mobilize » amorce le virage vers une mobilité à la carte pour les clients. La logique de propriété évolue vers une logique d’usage, ce que confirme au Parisien Clotide Delbos, PDG de Mobilize : « Les nouvelles générations n’ont plus forcément envie ou besoin de posséder leur automobile. Trop coûteux ou trop contraignant parfois. Ils préfèrent avoir le choix du modèle en fonction du besoin du moment, pour un trajet en ville, transporter un objet ou partir en vacances… ».


Decathlon investit le marché du vélo de fonction
Un vélo de fonction siglé Decathlon ? C’est désormais possible ! Après s’être lancée en juin dernier dans la location de cycles aux particuliers, l’enseigne nordiste d’articles de sport vient de former un partenariat avec Arval, Azfalte et Zenride, trois startups spécialisées dans le leasing de vélos aux entreprises. Decathlon leur fournit une gamme complète de vélos, dont des modèles électriques, et assure leur entretien. Les entreprises clientes, de leur côté, peuvent ainsi proposer un vélo de fonction à leurs salariés, en prenant en charge une grande partie du coût (70 % en moyenne). Avec Zenride, par exemple, les salariés peuvent louer un vélo Decathlon à partir de 9€ par mois (19€ pour un modèle électrique), pour leur trajet domicile-travail mais aussi pour leur usage personnel.

Et si la fin des cookies tiers renforçait les GAFA ?
Après le référencement et le CRM, le 3e volet de notre série « Back to school » sur les fondamentaux de l’expérience client s’intéresse aux cookies. Souvent considérés comme des mouchards, ils seront interdits par Google d’ici 2022. Mais sous couvert de protection de la vie privée des internautes, cette décision pourrait renforcer le poids des GAFA et fragiliser les groupes de presse. Explications.

« Les marques vont devoir redoubler d’efforts sur le contenu »
Pour Fred Cavazza, expert des usages numériques et de la transformation digitale, la disparition des cookies tiers va avoir « des répercussions terribles » pour les éditeurs de contenus et les e-commerçants, tout en favorisant Google et Apple. L’alternative pour les marques ? Miser sur leurs propres cookies, répond celui qui est aussi cofondateur de SYSK, cabinet de conseil et de formation en accélération digitale.

Référencement : l’expérience utilisateur devient un critère clé pour Google
Dans quel ordre afficher les réponses quand un internaute tape une demande dans Google ? Le moteur de recherche vient d’annoncer qu’il allait intégrer à partir de mai 2021 de nouveaux critères liés à l’expérience utilisateur. Le changement se fera à l’occasion d’une vaste mise à jour dénommée « Page experience » de son algorithme permettant de référencer les sites web. Google veut notamment donner plus de poids à la convivialité. Un concept difficile à mesurer pour une page web… Pour tenter d’y arriver, Google va désormais prendre en compte ce qu’il appelle les « signaux web essentiels » (Core Web Vitals) : trois indicateurs pour évaluer l’expérience utilisateur en se basant sur le temps de chargement, l’interactivité et la stabilité visuelle des pages. Le géant du web va aussi renforcer l’importance donnée à des critères existants, comme l’adaptation à la lecture mobile.