Un collectif de marques prend 12 engagements pour une mode plus responsable

Un collectif de marques prend 12 engagements pour une mode plus responsable

19/02/2021

À l’issue d’une consultation citoyenne organisée avec l’association Paris Good Fashion, un collectif d’enseignes de la mode – incluant les Galeries Lafayette, Etam, Éram, Petit Bateau, et La Redoute – a pris 12 engagements afin de réduire l’impact écologique du secteur. Plus de 100 000 personnes ont participé en septembre dernier à la consultation via le site Make.org, ce qui a permis de mieux cerner leurs attentes en termes d’actions à mener pour une mode plus responsable. En priorité la seconde main (citée par 25 % des sondés), mais aussi le recyclage, la réduction des emballages, les procédés de fabrication et le soutien aux filières textiles françaises. « Quand on met ensemble des gens qui veulent avancer, on arrive à des solutions concrètes et on évite le ‘green bashing’ », explique aux Échos Sylvie Bénard, présidente de Paris Good Fashion, dont l’ambition est de faire de Paris la capitale d’une mode plus responsable avant les Jeux Olympiques de 2024.

Trëmma, le bon coin d’Emmaüs pour financer des projets solidaires

Trëmma, le bon coin d’Emmaüs pour financer des projets solidaires

05/02/2021

Chaque semaine ou presque, une nouvelle enseigne lance un site dédié à la seconde main, qui s’ajoute aux multiples plateformes de vente en ligne entre particuliers. Une tendance louable, mais qui a son revers : « Ces sites ont, malgré eux peut-être, fait du mal aux dons que les gens faisaient traditionnellement à Emmaüs depuis 70 ans », explique Maud Sarda, directrice et cofondatrice de Label Emmaüs, le site de vente en ligne du mouvement fondé par l’abbé Pierre. Pour y remédier, Emmaüs vient de dévoiler Trëmma, sa propre plateforme de seconde main. Trëmma fonctionne en tout point comme Vinted ou Leboncoin, à une exception près : la vente d’un produit se transforme en don. Le vendeur reverse en effet l’intégralité du montant perçu à l’initiative solidaire de son choix parmi celles qu’Emmaüs a sélectionnées, dont une « ferme de réinsertion » près de Bayonne, une « ressourcerie » dans le Puy-de-Dôme et un « atelier d’accompagnement numérique » à Toulouse.

RSE : la France compte désormais 88 sociétés à mission

RSE : la France compte désormais 88 sociétés à mission

27/01/2021

La Camif, le Crédit Mutuel, Danone, Le Slip Français, la Maif, etc. Voici quelques-unes des 88 entreprises ayant opté à la fin 2020 pour le statut d’entreprise à mission, prévu par la loi Pacte de 2019. L’Observatoire des sociétés vient de publier son premier rapport dressant le portait de ces entreprises d’un nouveau genre. « La mission se compose d’une raison d’être (définissant le futur que l’entreprise veut contribuer à bâtir) et d’objectifs associés (engagements de l’entreprise envers elle-même et son écosystème), rappelle l’Observatoire. Elle s’accompagne de la mise en place d’un dispositif de gouvernance spécifique, le comité de mission, qui est composé d’au moins un salarié et de personnalités externes, et d’une évaluation par un organisme tiers indépendant. » Le nombre d’entreprises à mission progresse à grand pas, en hausse de 60 % sur le dernier trimestre 2020. « Compte tenu de l’engouement actuel pour ce modèle et du nombre de sociétés se lançant dans la démarche, l’objectif de 10 000 sociétés à mission à l’horizon 2025 est atteignable », estime Anne Mollet, directrice générale de la Communauté des entreprises à mission.

Kiabi lance son site dédié à la seconde main

Kiabi lance son site dédié à la seconde main

25/01/2021

Après avoir expérimenté en septembre dernier dans son magasin de Louvroil (Nord) un corner dédié à la vente d’articles d’occasion, Kiabi passe à la vitesse supérieure. L’enseigne de prêt-à-porter nordiste, qui fait partie de l’Association familiale Mulliez, a en effet étendu ses espaces « occasion » dans 25 de ses magasins et vient de lancer « Seconde main », un site de revente de vêtements usagés.

Levi’s rachète ses jeans à ses clients

Levi’s rachète ses jeans à ses clients

02/11/2020

Aux États-Unis, Levi’s est l’une des dernières marques à se lancer dans l’économie circulaire. Le fabricant vient de mettre en ligne sa propre plateforme d’articles d’occasion, Levi’s SecondHand. Le site est alimenté par les jeans que les clients viennent revendre en magasin. Selon leur état, Levi’s les rachète de 5 à 25 dollars, en bons d’achat utilisables en boutique ou sur le site de la marque. Triés et nettoyés, les vêtements sont proposés sur la nouvelle plateforme à des prix allant de 30 à 100 dollars. Des prix compétitifs par rapport à ceux de sites équivalents comme eBay, estime Fashion Network.

Système U et Kiabi se lancent à leur tour sur le marché de l’occasion

Système U et Kiabi se lancent à leur tour sur le marché de l’occasion

02/09/2020

Il ne se passe pratiquement pas de semaine sans qu’une nouvelle enseigne n’annonce sa volonté d’investir le marché de l’occasion. Après Leclerc, Auchan et Carrefour, Système U vient de lancer un test dans quatre de ses hypers (à Pertuis, Aizenay, Mayenne et Les Arcs). Les clients pourront y acheter, et y vendre, de l’électroménager, des produits multimédias, des BD, etc. « Chaque magasin sera libre de faire ce qu’il veut, précise le groupement d’indépendants à LSA. Pour nous, l’intérêt est de voir si ce métier est rentable. Car il s’agit bel et bien d’un autre métier. Il y a autant du savoir-acheter que du savoir-revendre. » Pour l’instant, les rayons dédiés à l’occasion ne sont pas encore ouverts : jusqu’au mois d’octobre, les magasins concernés se concentrent sur l’achat de produits d’occasion afin de se constituer un stock d’articles de seconde main. Les clients qui viennent vendre un produit se voient remettre des bons d’achats à dépenser dans le magasin.