Le ticket de caisse accélère sa dématérialisation

Le ticket de caisse accélère sa dématérialisation

09/07/2018

Etam, Promod, Uniqlo, Decathlon… Les enseignes qui proposent de dématérialiser le ticket de caisse papier et de l’envoyer par email se multiplient. Dernière en date, Bio c’ Bon vient d’annoncer qu’elle allait déployer l’e-ticket dans tous ses magasins dès la rentrée. Le bénéfice du ticket de caisse dématérialisé est évident pour les commerçants : ils récupèrent ainsi des adresses mail et affinent les profils de leurs clients en reliant les données relatives à leurs achats et à leur navigation en ligne. « D’un point de vue opérationnel, il faut également savoir que le ticket de caisse est un vrai problème pour l’entreprise, car il est composé de données difficiles à déchiffrer, déclare Nicolas Glady, professeur à l’Essec, au Figaro. La digitalisation de ces données permet de les analyser plus facilement. »

Cdiscount propose désormais des assurances de prêts immobiliers

Cdiscount propose désormais des assurances de prêts immobiliers

15/06/2018

Cette diversification semble encore plus surprenante que l’arrivée de La Redoute sur le marché du e-tourisme, dont nous parlions dans la précédente news : Cdiscount se lance dans l’assurance de prêts immobiliers. C’est l’assurance obligatoire que les emprunteurs doivent souscrire pour se protéger d’un accident de la vie lors d’un crédit immobilier. L’offre de Cdiscount est conçue en partenariat avec Banque Casino, la filiale bancaire du groupe Casino (également propriétaire de Cdiscount). Et elle est rendue possible par une évolution réglementaire. « Depuis janvier 2018, la loi Bourquin a libéralisé encore plus que la loi Hamon l’assurance des prêts immobiliers. Désormais, les consommateurs peuvent changer tous les ans, à condition que les garanties soient au moins équivalentes », explique à LSA Marc Lanvin, Directeur général adjoint de Banque Casino.

La Redoute se lance dans le voyage en ligne

La Redoute se lance dans le voyage en ligne

13/06/2018

La Redoute a ouvert début juin une boutique de vente en ligne de séjours clés en main, La Redoute Voyages. Le site propose à la fois des ventes flash et un catalogue permanent. « L’offre porte sur un mix produits unique et qualitatif des lieux ‘lifestyle’ soutenus par de grands noms de l’hôtellerie et de la résidence de vacances, tous proposés à un tarif négocié au meilleur prix », explique La Redoute. Dès le lancement, plus de 100 voyages étaient proposés, avec les offres d’opérateurs tels que Pierre & Vacances, Maeva, Hyatt ou Sofitel. À terme, Belambra, Center Parcs, Disneyland Paris, Odalys ou encore MSC Croisières viendront enrichir le catalogue.

Au Bon Marché, la personnalisation de produits est au cœur de l’expérience client

Au Bon Marché, la personnalisation de produits est au cœur de l’expérience client

28/05/2018

Jusqu’au 1er juillet, Le Bon Marché adopte un décor oriental pour son animation commerciale intitulée « C’est le souk au BM ». Une invitation au voyage pour préparer l’été, mais aussi l’occasion pour le grand magasin « d’accélérer sur le sujet de la personnalisation », pointe le site Fashion Network. Plusieurs ateliers éphémères ont en effet été installés pour proposer des expériences basées sur la customisation. « La possibilité de personnaliser les produits s’affirme pour nous comme un critère de sélection des marques », explique même Jennifer Cuvillier, directrice du bureau de style du Bon Marché. Mad Lords, une jeune marque de bijoux, a par exemple mis en place un espace de tatouage éphémère, un autre de création sur mesure autour du cuir, ainsi qu’un stand de piercing. D’autres griffes proposent de personnaliser sacs ou bijoux.

Qui est leader de l’habillement féminin en France et entend bien le rester ?

Qui est leader de l’habillement féminin en France et entend bien le rester ?

25/05/2018

H&M ? Zara ? Non. La première chaîne d’habillement féminin en France est Camaïeu, avec 11 % de parts de marché selon une étude de Kantar reprise par Les Échos. En 2017, une Française sur deux aurait franchi la porte d’un de ses 650 magasins. Et l’enseigne qui a restructuré sa dette en 2016 entend bien conforter sa place de leader. « L’accord avec nos créanciers nous a redonné des capacités de financement et une nouvelle vision d’avenir pour les équipes », explique Elisabeth Cunin, la présidente du directoire. La priorité : renforcer la stratégie omnicanale et faire passer la part du e-commerce de 5 % à 15 % d’ici 4 ou 5 ans. Pour cela, Camaïeu va s’appuyer sur la force de son réseau et de son maillage géographique, ses clientes habitant en moyenne à un quart d’heure d’une boutique. L’enseigne compte notamment développer les livraisons des commandes dans ses magasins, mais aussi générer des commandes depuis ses boutiques en les dotant d’écrans digitaux.